Les mois passent et les résolutions...aussi
Qu'il est délicieux, de bon matin, de sentir les rayons du soleil caresser les visages lorsque les terrasses de café accueillent la population lunelloise et environnante, le dimanche matin.
Qu'il est agréable, de voir le cours Gabriel Péri, s'ennivrer de clameurs et de rires, quand chacun, un panier de victuailles à la main, se salue.
Là, un cliché de notre belle cité, comme un arrêt sur image que nous voudrions conserver.
Mais voila.
Quittons ce havre de convivialité pour nous engager plus profondément dans les rues et ruelles adjacentes et le sourire devient grimace.
Que va-t-il se passer quand le soleil aura inondé de sa chaleur et non plus de sa douce torpeur ces lieux que nous parcourons tous les jours.
La pluie fait des ravages mais a un avantage... elle nettoie !
Bien sur, nous pourrions avoir confiance en nos prestataires de service qui chaque jour arpentent nos rues pour les rendre propres et "odorantes" ...
Mais qu'en est-il réellement ? Ces outils appelés Kärcher (nom de fabricant) nous n'en voyons guère et pourtant un contrat (nous l'avions évoqué précédemment) a été signé entre deux parties ; les unes commes les autres doivent se tenir à leurs engagements.
Etait-ce une utopie, au mois de décembre lorsqu'enfin, certains d'entre nous ont pu voir la fameuse machine en fonctionnement, de croire que cela allait durer ?
Le coeur de ville est pourtant proche mais si loin des préoccupations quotidiennes que nous avons de plus en plus le sentiment que cet abandon des obligations n'est que le résultat d'une volonté bien orchestrée.
Alors se pose la question : sur qui devons nous compter ?
Une dame, Pescalune, m'a dit un jour qu'en son temps c'était aux habitants de nettoyer devant leur bas de porte.
Je comprends, simplement, à la différence de ce temps pas si lointain (certains commerçants le font chaque jour), une forte somme d'argent a été engagée pour justement effectuer ce nettoyage.
Et lorsque qu'on dépense de l'argent, on attend un résultat : là, aujourd'hui, dans les rues du Coeur de ville, personne ne le voit !
CPJ