ET NOUS, nous n'allons pas au marché ?

Publié le par coeur de lunel

Jeudi 19 mars paraîssait  un article dans le Midi-Libre : "On reparle d'un marché alimentaire".

Et voilà l'un de nos sujets favoris relancé ; par qui et pourquoi, sont les questions que nous pourrions nous poser, car les bruits courent en ville comme les joggeurs du parcours de santé le dimanche matin et ils vont très vite !

Lors de notre entretien avec Monsieur le Maire en décembre 2008, ce dernier disait qu'il trouvait l'idée intéressante mais que la faisabilité était limitée...

La ville de Lunel-Viel avait même posé une date en vue de ce marché tant attendu, puis annulation !

Fort de cela et du fait qu'une majorité de personnes se fait toujours plus entendre qu'une minorité, nous avions arpenté les rues avec une pétition en faveur d'un marché paysan, certains commerçants comme la Librairie AB avaient même relayé cette action.
Bon nombre de Lunellois, d'habitants de la Communauté des Communes l'ont signé (comme certains l'avaient déjà fait lors du sondage réalisé par la CCPL). Est-ce que l'encre a pris voix et s'est faite entendre jusqu'à l'hôtel de ville ? Voilà encore une question que nous pourrions nous poser.

Pourtant nous qui étions si présents sur le sujet, n'avons pas été conviés alors que
"Claude Arnaud, qui serait favorable, « après une large concertation » , a l'idée, a confirmé qu'un groupe de réflexion planche en ce moment avec des représentants des commerçants non sédentaires et leur syndicat, le président de Vitrine pescalune et les représentants des halles de Lunel. « Rien n'est décidé pour l'instant. Le groupe de réflexion se réunit régulièrement avec l'idée de ne léser personne. » " (Roland Floutier Midi-Libre).

Ceci étant, quelle importance de prendre l'avis des concitoyens qui sont pourtant les premiers clients d'une action de proximité !
Peut-être cela vient-il du fait, qu'ils avaient l'espoir de rendre un peu de vie au Coeur de la ville, en instaurant ce marché sur la Place des Caladons et que décidemment le coeur de Lunel n'est pas un choix de prédilection pour ceux qui s'arrêtent au Cours Gabriel Péri !

Le ton qui d'ordinaire est plus tendre, devient de plus en plus sarcastique, car les appels répétés ne sont malheureusement pas entendus.
La population, dont les voix sont essentielles en période de campagne, devient aphone !

CPJ



Publié dans CONSTAT

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